Sociólogo - Escritor

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"La Casa de la Magdalena" (1977), "Essays of Resistance" (1991), "El destino de Norte América", de José Carlos Mariátegui. En narrativa ha escrito la novela "Secreto de desamor", Rentería Editores, Lima 2007, "Mufida, La angolesa", Altazor Editores, Lima, 2011; "Mujeres malas Mujeres buenas", (2013) vicio perfecto vicio perpetuo, poesía. Algunos ensayos, notas periodísticas y cuentos del autor aparecen en diversos medios virtuales.
Jorge Aliaga es peruano-escocés y vive entre el Perú y Escocia.
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14 de septiembre de 2013

Je t’attendrai toujours


Libro de Gloria Caceres Vargas
Mai 2011 : Interview de l’auteur quechua Gloria Caceres Vargas pour la publication de Wiñay suyasqayki, Te esperaré siempre (“Je t’attendrai toujours”), un recueil de nouvelles bilingues quechua-espagnol
Gloria Caceres Vargas est née au Pérou à Colta, dans le département d’Ayacucho. A partir de ses 7 ans, son enfance s’est déroulée entre la région de Lima et son village natal. Elle garde de ces séjours à Colta un souvenir émerveillé, avec en toile de fond sa langue et sa culture quechua.
Plus tard, alors qu’elle est devenue professeur, elle rencontre un linguiste chilien qui travaille sur des langues autochtones du Costa Rica, et c’est alors que se produit le déclic : elle doit elle-même faire quelque chose pour sa langue maternelle, le quechua.
Gloria, votre premier acte « militant » a été d’apprendre à écrire le quechua, et ensuite de l’enseigner ?
Oui, alors que j’étais déjà chargée d’enseignement à l’Université Nationale de l’Education, je me suis inscrite, dans la spécialité « linguistique quechua ». Et j’ai obtenu une Maîtrise en Sciences de l’éducation avec une enquête sur la morphosyntaxe quechua de mon village.
A partir de 1991, j’ai orienté mon travail d’enseignement et de recherche vers l’enseignement du quechua. J’ai organisé des discussions, des ateliers de sensibilisation sur la culture et la langue, et des cours pour apprendre à l’écrire.
La plupart des étudiants à l’université étaient des migrants ou des enfants de migrants de la région andine. Quelques-uns parlaient le quechua, d’autres le comprenaient seulement. Et quand ils ont appris à l’écrire, ils ont commencé à rédiger des poèmes, des histoires, des chansons etc. en quechua. Ce fut une expérience merveilleuse parce que cela a été pour eux une redécouverte d’eux-mêmes.
Et puis vous vous êtes mise à écrire vous-même en quechua. Qu’est-ce qui vous a motivée ?
Le manque de documents publiés en langue quechua. Mes élèves avaient bien appris à lire en quechua mais… ils n’avaient rien à lire ! Il n’y avait pas de livres en langue quechua, ni même bilingues. Nous n’avions pas un manuel, pas une grammaire élémentaire de la langue.
Cette carence, et l’intérêt de mes élèves, m’ont encouragée à élaborer tout d’abord des matériels éducatifs, des manuels et des cahiers en quechua, à collecter des devinettes, appelées watuchis, des contes, des récits de la tradition orale, des poèmes etc., que j’ai ensuite rassemblés dans un premier livre bilingue (quechua-espagnol) “Riqsinakusun, Apprenons à connaître”.
Vous êtes ensuite passée à l’écriture originale, à la littérature, pourquoi ?
À l’heure actuelle il n’y a pas beaucoup de livres écrits en quechua. Il y a des récits issus de la tradition orale, des contes, des mythes, des légendes expliquant l’origine de tout ce qui entoure immédiatement les locuteurs, mais c’est insuffisant pour assurer l’avenir de la langue. Nous ne devons pas la voir seulement comme une langue destinée à chanter le passé glorieux de l’époque des Incas, mais la considérer comme une langue dans laquelle nous pouvons exprimer toutes nos préoccupations et nos sentiments actuels.
Il faut donc promouvoir la production de littérature en langue quechua, la considérer comme une langue littéraire, moderne et actuelle. Le quechua est une langue si expressive et riche dans tous les sens, il faut essayer de maintenir sa vigueur à travers l’écriture de poèmes, de récits, d’essais etc.
Il faut aussi inciter à la traduction de textes littéraires d’écrivains péruviens et universels. C’est crucial parce que c’est une façon non seulement d’apprécier et de comprendre ce qui est proche mais aussi de se projeter dans la connaissance d’autres réalités.
Et qu’avez-vous écrit vous-même ?
Pour le moment, j’écris de la poésie et des nouvelles originales.
Il y a quelques années, alors que j’étais répétitrice de langue quechua à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) à Paris, j’ai été encouragée par le Professeur César Itier à publier un second livre, un recueil de poèmes intitulé Munakuwaptiykiqa, Si tú me quisieras (Si tu m’aimais).
Et voici à présent Wiñay suyasqayki, Te esperaré siempre (Je t’attendrai toujours), un livre de nouvelles sur ceux qui émigrent vers les villes mais gardent une vision bucolique de leur patrie et rêvent toujours d’y revenir, alors que la vie change et qu’eux-mêmes changent à la suite de leurs expériences.
Pourquoi toujours publier des ouvrages bilingues ?
J’écris d’abord en quechua car c’est ma langue maternelle, et ensuite je traduis car les locuteurs ne savent pas encore lire uniquement en quechua, même les locuteurs natifs. C’est dû au fait que nous avons été instruits seulement en espagnol, mais c’est en train de changer dans de nombreux endroits où les programmes de l’Education Interculturelle Bilingue sont en place.
Qu’est-ce que cette Education Interculturelle bilingue ?
La loi péruvienne permet actuellement aux jeunes des régions andines et amazoniennes d’avoir accès aux universités sans examen d’entrée. Ils doivent juste être présentés par leur communauté à l’université qu’ils ont choisie, avec un engagement de revenir à leur communauté pour exercer leur métier, une fois diplômés.
A partir de l’an 2000, l’Université Nationale de l’Education a donc mis en place une Spécialisation en Education Interculturelle Bilingue (EBI), destinée à ces jeunes. La maîtrise de leur langue maternelle, qu’elle soit andine (quechuas et / ou aymara) ou amazonienne (16 familles de langues) a été l’exigence principale pour être formé comme enseignant.
C’est ainsi que l’université a accueilli des étudiants autochtones Huitoto, Awajun, Ashaninka, Ese-ejas-, Quechua, Aymara etc. Les débuts n’ont pas été faciles pour eux car ils se retrouvaient dans un environnement très différent, mais ils ont réussi et ils sont ensuite retournés dans leurs communautés pour enseigner. Et personne ne peut mieux qu’eux revitaliser, préserver et transmettre leurs langues aux nouvelles générations.
Et quels sont les résultats de cette politique ?
Aujourd’hui, plusieurs promotions de professeurs bilingues ont déjà reçu leurs diplômes. Dans les écoles où ils sont en poste, les enfants acquièrent d’abord les quatre compétences de base (parler, comprendre, lire et écrire) dans une leur langue maternelle, qu’elle soit andine ou amazonienne. L’espagnol est ensuite enseigné comme langue seconde.
Mais dans la pratique, les situations ne sont pas uniformes : dans certains endroits, les progrès sont évidents dans la préservation de la langue maternelle et la mise en place progressive d’un bilinguisme équitable, où le locuteur peut s’exprimer de façon optimale dans les deux langues. Dans d’autres, il y a encore un fort rejet de tout ce qui est indigène. Et enfin, certaines zones sont bien connues pour être en complète voie d’hispanisation, au détriment des langues autochtones.
Bibliographie de Gloria Caceres Vargas
1. Riqsinakusun. Conozcámonos, (Apprenez à connaître), 1996. Collection de devinettes quechua (watuchis), chansons, poèmes, histoires courtes. Bilingue quechua-espagnol.
2. Munakuwaptiykiqa, Si tú me quisieras, (Si tu m’aimais), 2009. Recueil de poèmes qui «chante la fragilité de l’amour et la solitude de l’être humain dans un univers contradictoire, mystérieux et inquiétant» (César Itier). Bilingue quechua-espagnol.
3. Wiñay suyasqayki, Te esperaré siempre, (Je t’attendrai toujours), 2010. Livre de nouvelles sur ceux qui émigrent vers les villes avec au cœur la nostalgie et l’espoir de revenir dans leur village. Bilingue quechua-espagnol.
Pour acheter les livres de Gloria Cacers Vargas
A Paris:
- Librairie El Salon del Libro, rue des Fossés Saint-Jacques, 75005 – Paris.
Téléphone: 09 51138695
- Boutique péruvienne El Inti, 17, rue de Picardie, 75003 – Paris.
Téléphone: 01 42782582
A Lima:
- Librairie Viceroy
- Librairie Times, San Isidro
Par mail : Gloria Caceres Vargas
Pour en savoir plus sur la famille des langues quechua.
 

13 de septiembre de 2013

Dorada and Chubby Churrunaga

Jorge Aliaga Cacho and Andina Aliaga in Kirkcaldy

By Jorge Aliaga Cacho
Translated by Andina Aliaga

Dorada had asked me to wait a few days. Apart from her English studies, to which she applied herself diligently, she was attending regular appointments for some kind of skin treatment. I would wait for her, I told her, with great anticipation. After all, passing the time costs nothing. Days passed that then turned into weeks, and as I had promised, I waited patiently. Then I decided to track her down. I called her house, but they wouldn’t tell me where she was, or what she was doing. One day her sister, (surely the pain in my voice bothered her), told me that Dorada had gone to her aunties for a few days, to study at her country house, and rest, because Doradita had suffered a decline in health. This talk with her little sister pacified me for a short while. Before long, I was preparing to look for her again when the phone rang, I answered to the sound of Dorada apologizing. She told me that she had been poorly, but now she was feeling better. She was calling to invite me to accompany her on a work trip, into the depths of the jungle. I had traveled to other places with her, and, remembering these good times I accepted her proposition for a repeat experience, this time in the exotic Eden that is the Peruvian jungle.
On the day agreed for the trip, Dorada arrived at my house in a taxi. It was a Sunday night. Downstairs the car’s horn beeped. I went out to greet her, ready, with my hand luggage. The car waited with its engine running, clattering. She kissed me softly and told me her boss was coming too. We would all travel together as far as San Ramon. We boarded the taxi. She got in the back door. She sat next to her boss. She shut the car door, flexing out her little finger to reach the lock. Her nail polish looked wet. I sat next to the driver, I acknowledged him with a nod and shook her boss's hand. The driver started the car and farted simultaneously. There was silence. I kept my composure, but I hated him.
A few weeks had passed since I last saw Dorada. This had been a period of excuses. Every day she must work hard on her studies, she told me. I believed her because I had witnessed firsthand how swotty she was. This occurred one time while we were holidaying in the Atacama desert. She even read her English textbook while we were in bed together. Turning the pages with one hand, and slapping at the mosquitoes daring to bite her legs with the other. Those insects ended up squashed and in pools of blood. Dorada kicked off her slippers, much to my delight, as this meant that all the flying insects were now dead and soon she would take off her knickers too. This enthusiasm, however, was short-lived. As she then reached over to the bedside table, and in astonishment and despair I read the words: this manual is also available to study on audio cassette.
- This tape is on intransitive verbs- she informed me.
What was really concerning me, however, was that there were tapes scattered all over the night table, and she was eyeing them up eagerly. I wished for the time to fly so that we could get on with the carnal act. Preferably before daybreak. At the end of tape number three Dorada took off her headphones and looked into my eyes with a coy smile on her face, as if she were entertaining mischievous thoughts. Knowing that she behaved like a good little Catholic girl at home, I enjoyed this immensely. Reading her mind excited me. The mosquitoes were now only conspicuous in their absence, and she, before my eyes appeared not as one of Botticelli's’ nymphs, but rather one of Decamerons’ girls.
Dorada was still sitting in the back seat. She asked me to speak in English. We went over some grammatical points taught to me by my primary school English teacher. “The Teacher”, we used to call him, in the same language he taught. He gave us lessons with his cane acting as an assistant. His eyes shining maniacally, and his face dripping with sweat, he would swoosh his cane into the air, then stop suddenly. The pupils awaited their punishment with uncertainty, unable to determine who was going to fall victim to the next stroke. Unable to breathe momentarily. Via this method, we would successfully learn how to use auxiliary verbs, but after the holidays we would forget, as we did with the names of the sacraments, and the most stupid of us would even forget the ten commandments. When the latter happened our headmaster, Father Benavente told us to kneel at the classroom door.
The only other teacher allowed to make us sit on our knees was “The Teacher”. Only The Teacher could do it. Speechlessly threatening us. His eyes were dark and sadistic. He stared at us and swished his thick cane. The black tone of his eyes would change in intensity, swirling, almost popping out of his head. Sometimes when we failed to pay our school fees he would make us do hail Marys’ in the hallway, but the fervent prayers would come to an end when we saw the priests’ secretary walk by in her miniskirt. She had buckteeth, so we called her Bugs Bunny. With porcelain skin and a friendly smile, Gloria would walk the corridors while we kneeled in penance. The boys with hands clasped in prayer, would turn their heads and closely observe her retreating buttocks as they made their way into the courtyard that was once blessed with the presence of the Archbishop himself. But on that occasion, Bugs Bunny had been out of school. She was not parading the hallways with her pert little behind. The Prelate had listened attentively to Father Beautifulmind. The school report had pleased him. Benavente, nicknamed 'Beautiful Mind', would at times interrupt his speech to whip at the legs of the third years kneeling before the Pope’s representative. Most of the strokes hit the air, and few ever connected with the pupils, however, the one boy who without fail always seemed to get hit was Quintanilla. The Prelate was unperturbed by all this. In truth, Father Beavente was a good man. A man of God. The Teacher knew this, I knew this, and so did Bugs Bunny, the third years, and the Archbishop himself.
- I’ll cane you! - threatened Benavente, flourishing his varnished stick.
- To which the students of the third, fourth, and fifth years yelled keenly:
- Cane us!!!
In the rearview mirror, I noticed her sweat. She dabbed at her nose discreetly with a handkerchief that she kept concealed up her jacket sleeve.
She told me in summer she wouldn’t leave the house during the day. Preferring to wait for the evening cool. She hated the sun, but for some unknown contradictory reason, she wished to emigrate to Australia.
She changed the subject to say that she had been denied a visa for the United States, France, and Spain. It embarrassed her that France had refused her twice.
- How humiliating! - she complained.
The taxi stopped at 28 July Avenue. The coach was waiting with its engine running. We were to go to La Oroya, before proceeding downhill into the lush greenery of the jungle. Through our window, we could see rubbish everywhere.
Some children wearing filthy rags poked about in the mounds of rubbish and debris. A kid with a long trail of snot running from his nose into his mouth gathered plastic bottles, another, a little older found some stale bread and put it in a bag. La Victoria is the neighborhood that houses the most popular football team in all of Peru: Alianza Lima. Rats leaped around the children’s feet like firecrackers at New Year, children who will surely on Sundays watch their football team of champions, and in years to come will don a military uniform and be sent to fight the enemies of Peru.
My seat number didn’t allow me to sit next to Dorada. She took her seat in the middle of the bus. We would have to plot something and fast, otherwise, I would spend the duration of the journey next to an uptight-looking man I didn’t know. I asked, almost pleading, for him to swap seats with Dorada. It was not necessary to ask him twice, this knight in shining armor picked up his blue suitcase and gracefully parked himself into Doradas’ seat. His suitcase was not heavy, it was made of faded blue cloth and had a blurred inscription in white: ¡I can love you, I can hate you, but I can never leave you, ALIANZA LIMA!
- You are very kind Sir! Very thoughtful indeed! - I told him before he moved seats.
Dorada brushed past me, her elegant figure almost landing on my face. She had brought crimson lipstick and a bag full of papers from her office. In her other hand, she held a bottle of water and a little blue cushion for her neck. She put the bag into the overhead compartment and slumped into her seat. She looked at me. I looked at her. She rested her head on my chest, leaning in. Soon my lips would search for hers. My hands sought her hands. I perked up. I kissed her gently. Our gazes merged. I looked at her beseechingly. Goose pimples. Pecks on the cheek. My arms curled around her waist. My chest puffed out against hers. Demanding glances. Her lips waited expectantly. Her black hair shone. My hands twitched. I kissed her forehead and very quietly asked her to lower her trousers. She blushed, but let out a nervous laugh that turned into a cackle.
- Cheeky! She scolded, resuming her coquettish manner.
She was sitting in the window seat. I bent over to hug her. We reclined our seats. Some passengers closed their eyes. Others opened them. I burrowed my head into her breasts. Her little top was threatening to spill its contents. I was happy. I had tucked myself nicely into her ‘Andes’ and she had covered us with a blanket. I woke up with my face rolling around between her boobs. In the darkness under the blanket, my hand encountered a persistent blocking hand. The passengers looked on through the corners of their eyes. The bus passed through cold little villages, sometimes trundling downhill, sometimes ascending. Dorada laughed and kissed. I kissed and laughed. My temperature raised and I was certain that tonight, surely, Dorada would be mine.
The window was steamed up. Looking over at my muse I wrote the name Daphne with my finger. I rubbed it out so I could look out at the little thatched houses. Afterward, I wrote Dorada, but then I rubbed that out too.
As we passed through these thatched houses, I recalled my childhood neighborhood, the mansions, the grand colonial Spanish houses, and the slums in the alleys. I drew closer to the window. The condensation had started to drip like tears. I marked out a circle with my index finger and inside it drew the silhouette of a woman: an ass, two boobies. I rubbed it out. We arrived at Tarma, and Dorada was sleeping. We went swiftly by the facades of buildings. The bus seemed as though it were static, it was the houses, garages, and hotels that appeared to be moving.
The clay walls displayed electoral slogans: Ollanta, APRA, Unidad Nacional. General Odria was born in Tarma, a former Peruvian dictator. I remembered the stories about the APRA and Communists who were tortured by his henchmen. I also remembered the Home Secretary; whose name was synonymous with the murderer. In Moquegua Street, in the conference room of an old Spanish colonial house, former Secretary General of the Communist Party, Venancio, used to make addresses. Today it is a sad little whore house.
- Zañartu! - Venancio would shout.
- Zañartu! - he would repeat.
And every time he bellowed this name, his Arequipeñan accent would deepen. The audience sat in little red chairs in rows, shaking, shivers down their spines. The comrades in the front row would quietly sit before a smiling mural of Mariátegui, then, upon the arrival of the revolutionary, in crescendo, would start to clap, to greet the arriving comrade Venancio, who smiling, would start to join them, clapping in time with the audience.
Venancio, the veteran print worker, wore his glasses far down his nose, only using the lenses to read his speech. Leaving his eyes free to discern his audience. Isidoro Gamarra would do something similar when he gave speeches at the same place, but Gamarra would enter quickly, shuffling along the ground. This president of the CGTP would always arrive smiling, though I never discovered if he was for real. His face, I believe, was born smiling. I noticed this once at a conference. He was absolutely fuming, letting off sparks, he ranted and attacked, yet he smiled.
Venancios’ way was to arrive with notes in hand. Carefully following each letter of his speech to the end. He started each page carefully, and when it came to a climatic point he would wave his index finger in time with each accusatory syllable. At times, his voice would break. He condemned his imprisonment. He had been left half deaf, and almost half dead. He spoke out about the beatings they had inflicted upon him, on the rocks where the sea lions rest, outside the island prison of Callao. They submerged his head in pools of water. They hit him all over his body. They tied his legs together and dipped him into a well, when he was about to drown the torturers ushered him back to the surface, in order to kick, slap and spit on him. They left him hanging like a chicken in a market, then dunked him under all over again.
- Death to imperialism!
- Death! - responded the audience.
Immersed in my political memories, I came across her breasts. Sweetly, I gave her a little kiss on the lips. Now on the bosom. How lovely she was! I bathed in her fragrance. I could feel the presence of our neighboring passengers. The bus, rattling, plodded along the roads in the direction of the jungle. Climbing ever upwards like a puma scaling the rugged mountains. In the meantime, I found comfort in that crevice, that for a while, allowed me to lose all concept of time.

(Extract from the novel ''The Secret of Heartbreak'').



San Ramón
Jorge Aliaga Cacho y Andina Aliaga

By Jorge Aliaga Cacho
Translated by Andina Aliaga

We arrived at San Ramon. It was raining. We found shelter under a tin roof on the corner. The raindrops made onomatopoeic splatter above our heads. A tuk-tuk pulled up, a rickety mode of transport with room for two passengers; a whole host of bags, a mother-in-law, and a small donkey. I had witnessed and appreciated how these plucky little vehicles navigated the slopes of Lima. The drivers load up their taxis with all and sundry, in order to earn one extra Sol to take home to their families. Striving for an impossible dream. Once I saw a tuk-tuk with two people in the back, (though it was tricky to confirm with any accuracy what those four eyes belonged to), as they were completely encased by bags of rice, straw chairs, bedside tables, and a parrot, who continually flew out of one window and back in through the other. Fleeing the scene along with its cargo of incognito passengers.
- Taxi! - I called out, several times.
Doradas’ boss boarded the little vehicle ass first. I said goodbye to her, sensing that we would never meet again. She departed clutching her accounting files, leaving no trace in her wake. Indeed I did not lay eyes on her again, nor did I ever find out her destination. The next taxi came swiftly, the driver's eyes were sunken into an impish face. We didn't speak. He took Doradas’ luggage and heaved it onto the make-shift rack at the rear of the tuc-tuc, then he stuck mine there too.
This was the quickest journey of my life. In two minutes we were outside the hotel El Parral. Its' doors were open just a crack but we could see that lights were on inside. The receptionist opened the door for us. Behind the bar, at the back, items were displayed for sale; soap, razors, shampoos, toilet paper, and multi-coloured condoms. We asked for two rooms. We signed the visitor book but they didn’t ask us for any documents. Dorada always went to that hotel. The ONG where she worked had offices just around the corner. We were given rooms 203 and 201. Dorada took the first. At dawn, when I awoke upon a firm pair of breasts, I realized that room 201 had spent a lonely night.
My eyes opened and I saw Doradas’ sweater hanging from a nail that served as a hook. The nail was large, bent, and rusted in the middle. Dorada had been watching the light bulb dangling from the ceiling. Marauding mosquitoes. I tried to scare them off with jabs, but they weren’t bothered. I changed my strategy. I took a newspaper that was lying on the floor and rolled it into a fat club, then fired at will. I killed a few. And so went the night...bouts of kissing and fighting. Scratching here, scratching there. They refused to give up. We covered ourselves right up to our heads. I heard her moans and the hum of mosquitoes.
Encased in white sheets we met the dawn. Dorada was happy and mine. On the radio, we listened to a Zambo Cavero song, and in the shower Dorada hummed: larai lai larara larai laila, larai lai larara larai laila…
This secret you share with me no one will know,
This secret will be hidden for eternity,
I assure you I’ll never say what happened
And don’t you worry, about all
That lies between you and me
This secret you share with me no one will know,
This secret will be hidden for eternity,
I assure you I’ll never say what happened
And don’t you worry, about all
That lies between you and me
No one will know that your chest beat together with mine,
That we enjoyed moments of fascinating sweetness,
I’ll never say that there were nights I adored you madly,
Nobody will know that in your arms,
Drunk with love, I fell asleep.
She came out of the bathroom and wrapped her arms around me, talking about how much we had done together.
- Yeah it was great! - I agreed.
Dorada wanted to stay in bed longer, but a pile of paperwork was waiting for her at the office. She had to go but didn’t want to. She took some clean underwear out of a plastic bag, almost getting onto the ground to put them on. She slipped her legs through the holes and deftly wriggled them up, securing the elastic firmly around her waist.
She dried her hair. Her legs were still damp, she‘d missed bits with her towel. She put on her bra, and looking at her I repeated my reluctance that she leave for the office. She seemed undecided. She asked me to go to the room we had booked for me the night before. The cleaners here were gossiping. Kissing her, I promised we would go later.
She told me that in San Ramon the people are interested in everyone else’s business. She also said that she loved me and that she was prepared to go anywhere with me. Dorada let out a nervous laugh, realising that I had never suggested anything of the sort. Her nose was on the point of sweating once again.
- I don’t want to go to the office - she repeated.
She wanted to stay, but her workload meant that she must go. She would be back soon. She hunted for her lipstick. She tracked it down under the bed. She squatted. Her hair was already frizzy from the humidity. She wore a pair of grey trousers that were a little tight. She had difficulty doing up the buttons. She covered her top half in a white blouse and stuck on a pair of trainers, she perched herself on the edge of the bed. She got up. Now fully dressed. She made her way to the door and then turned back. She kissed me. Taking her brush for curly hair with her, she left. I could hear her trainers squeak as she made her way down the stairs. In no time I was asleep.
- Excuse me, Sir! Said the maid who woke me up.
A woman’s head loomed in the doorway. I had forgotten to go back to my room. My boxers were still on the floor. I wanted to recover the composure this unknown face had taken from me. I wanted to say something logical, but I couldn’t. The woman's gaze fell onto a pair of socks that were haphazardly strewn across the floor. She then checked out the toiletries that Dorada had left on the nightstand. I sunk my head into the pillow and not knowing what to say, I listened.
- Sorry Sir! Would you like me to clean your room? - she asked.
- Good day! No, I don’t want you to change the bedclothes today - I said.
I slipped back under the covers and laughing at myself repeated my answer: Good day! No, I don’t want you to change the bedclothes today.
- How dumb I must have sounded! - I said aloud, laughing.
Repeating my words again:
- Good day! No, I don’t want you to change the bedclothes today.
- What a bloody moron I am! - I said, chuckling.
At noon I left the hotel to look round the town. I walked to the nearest corner about fifty metres away. There stood the town square with its two principal buildings: the town hall and the home ground of the local football team: El Centenario. I walked right around the square, following the pavement, admiring the church that was partly hidden under a canopy of trees, by a street full of restaurants. On the corner, a crowd had gathered ready for worship. I made my way up the street of restaurants. All sorts of business were carried out here. I double-checked my wallet was still in my pocket. In it was all my money, which I needed to make the journey to Pozuzo. I felt it was time that I acquainted myself with the place where, nearly one hundred and fifty years ago, sailors had come from Austria and Germany, poor Europeans in search of a better future, and who had built it right here in the Peruvian jungle.
I once wondered how they had got to the port at Callao, on board the Norton. My fat friend Churrunaga told me the story some time ago:
They spent a three-day quarantine on the island of San Lorenzo. After having eaten, drunk, and rested, they set out past Huacho where residents saw them flying the British flag on its mast.
- And where did they sail to, fatty smarty-pants? I prompted mockingly.
Chubby Churrunaga, a native of Oxapampa, a medical student at San Marcos University, salesman of pressure cookers, adjusted his glasses before amazing me with his erudite answer.
- The Norton sailed to Silz Tyrol, on the 26th of March 1856.
Dorada was to meet up with me for lunch. I still had a few minutes to make my way through town. I found her at the corner of the ‘shared taxi’ rank, here you don’t always get a taxi to yourself; she smiled upon seeing me. We kissed quickly. She abruptly announced that were going to eat Chinese food.
- How indigenous. I replied sarcastically.
The Chinese restaurant was near the town square. It had a garden that welcomed the sun. There we chatted over glasses of Inca Kola and cool beer. Dorada said she would go. That everything was fixed. She was going to work in Australia. She had studied English intensively. She would go, she would triumph. She said that she could no longer live in Peru. That they had not wanted to give her a visa for France or for the United States. This had caused her embarrassment. In Australia, she had a friend, and her visa was almost ready. Her so-called agent in Lima had been ‘assisting’ her with this plan for two years. Her eyes shone brightly. I had almost forgotten that only yesterday she had playfully said how she wanted to hide in my suitcase and travel with me. To hear her, I felt somehow, as if things had been put into place. Then I pondered on the impossibility of that project, her travelling in my suitcase, like a stash of contraband, to some place of my choice. Dorada continued her moaning:
In Peru everything is bad, everything is corrupt, the people are not paid; they don’t have work, and the office hours are long, but in Australia, everything would be different.
Who had told her that the situation would be so easy away from home, I thought? I knew it would be difficult in any part of the world. How could I be the one to tell her that her middle-class peers, from well-to-do districts like Miraflores, left their homes only to go and work as servants in the houses of gringos. I felt sad, I wanted to tell her, yet I didn’t want to crush her dreams. I took her hand and looked up at her poignant face with devoted eyes. I almost said something, but I sealed my lips, and I shut up. Dorada rose from the table, she was too hot and needed to splash her face. I watched her walk through the courtyard garden, her butt cheeks swaying, under a sunset sky. Upon her return, and before she finished taking her seat, I looked into her black eyes, squinting in the sun:
- You will triumph Dorada! - I cheered. But she failed to smile.
We rushed through lunch. I thought it was sacrilegious that she had ordered lomo saltado, a Peruvian dish, in a Chinese restaurant. The wonton soup we had consumed had made me sweat and my fried rice was discarded half-eaten. I paid the bill and we left. We crossed the square. A street vendor was sitting on a worn concrete bench. The man looked like he was on his last legs. He was wrapped in rags, carrying a box half full of cigarettes and chewing gum. The little man was threatening to collapse from malnutrition. He slept, but this was no siesta. Dorada noticed him and quickened her pace. We walked together to the corner of the square. We were engrossed in a goodbye hug when a loud crash caused me to loosen my grip from her waist and investigate the source of the noise: the pedlar lay on the floor, face down on the concrete. His arms were outstretched, and his hands open, as if to reach for the cigarettes that had spilled from their packs onto the deserted pavement of San Ramon's plaza.
I boarded a shared taxi from the rank at the corner of the square. The driver packed in the passengers. I could still make out Dorada in the distance, her blue trainers with white laces. She looked like she was mulling something over. I watched her until she became a point in the distance, then adjusted my gaze to the side of the road, where San Ramon's football club stood proudly.

(Extract of the novel ''Heartbreak Secret'' or ''Dorada and Chubby Churrunaga''.).
Jorge Aliaga Cacho: Russian bookshop, Tverskaya Street, Moscow.

                                                
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Rafael Alberti

Rafael Alberti
Alberti, Rafael 
(1902-1999) 

Poeta y dramaturgo español, nacido en El Puerto de Santa María (Cádiz). Inicialmente se dedicó a la pintura. Se trasladó a Madrid con su familia, y en 1924 se le concedió el Premio Nacional de Literatura por el primer libro que publicó, Marinero en tierra. Se trata de una obra de un refinado popularismo donde universaliza el mar, que llega a convertirse en un mito. En 1926, apareció La amante, relato poético de un viaje en automóvil, al que sigue, al año siguiente, un nuevo libro de poemas, El alba del alhelí. Las tres obras se inscriben dentro de la tradición de los poetas anónimos del romancero y Garcilaso de la Vega, aunque con una sensibilidad de poeta vanguardista. En 1929, tuvo lugar un cambio importante en su poesía, cuando publicó Cal y canto, influido por Luis de Góngora y el ultraísmo. También de ese mismo año es Sobre los ángeles. Considerada su obra maestra, es una alegoría surrealista en la que los ángeles representan fuerzas dentro del mundo real. Producto
de una intensa crisis personal relacionada con lo que el propio poeta califica de "amor imposible" y los "celos más rabiosos", contiene imágenes que suponen altas cumbres poéticas. Sus tonos apocalípticos se prolongaron en Sermones y moradas (1930).
Su surrealismo le lleva a introducir asuntos personales en el ámbito de las cuestiones históricas, lo que supuso en él una inclinación hacia el anarquismo, como demuestra su elegía Con los zapatos puestos tengo que morir, de 1930. Posteriormente se afilió al Partido Comunista español, y publicó, hasta 1937, un conjunto de libros que el autor denominó El poeta en la calle, aparecidos conjuntamente en 1938. También de la misma época son sus obras de teatro, entre las que destaca Fermín Galán (1931). Posteriormente, y dentro de la misma línea de carácter surrealista y político, escribió obras teatrales y entre las más conocidas se encuentran El adefesio, de 1944, y, de 1956, Noche de guerra en el Museo del Prado. Una nota que hay que destacar en este escritor andaluz es su afición taurina, que le ha llevado a realizar carteles taurinos, escribir muchos y destacados poemas sobre el tema, e incluso salir a los ruedos en la cuadrilla de Ignacio Sánchez Mejías. Desde el exilio Con su compañera, la también escritora María Teresa León, se vio obligado a exiliarse después de la derrota de la República en la Guerra Civil española. Vivió en Argentina hasta 1962. A partir de ese año residió en Roma, y no regresó a España hasta 1977; fue elegido diputado por la provincia de Cádiz. El poeta recoge su vida durante los años de destierro en La arboleda perdida (1959 y 1987). 
Entre la poesía no política de Alberti, posterior a 1939, destacan Entre el clavel y la espada, de 1941, y A la pintura, de 1948, un brillante intento de describir un arte en términos de otro. En Retornos de lo vivo lejano, de 1952, y Baladas y canciones del Paraná, libro poemas publicado el año siguiente, incluye canciones muy cercanas a las de Marinero en tierra que ofrecen un universo nostálgico del que no está ausente la ironía. Algo que vuelve a ocurrir en el primer libro que publicó a su regreso a Europa, Roma, peligro de caminantes, de 1968. Al lado de estos poemarios, están los poemas más estrictamente políticos inspirados por las circunstancias, como las muy conocidas Coplas de Juan Panadero, de 1949, y La primavera de los pueblos, de 1961. Entre la producción de Alberti posterior a su regreso a España, cabe destacar el libro de carácter erótico Canciones para Altair, publicado en 1989. Ha recibido muchos premios y reconocimientos, entre ellos el Premio Lenin de la Paz, en 1966, y el Premio Cervantes, en 1983. El 28 de octubre de 1999 falleció Rafael Alberti, el último exponente de la generación del 27 y figura clave de la poesía española de todos los tiempos. Un paro cardiorrespiratorio fue la causa de su muerte, cuando se encontraba en su casa del Puerto de Santa María, en Cádiz, en la misma ciudad que le vio nacer hace 96 años. 
Por expreso deseo del poeta, sus restos mortales fueron incinerados y sus cenizas serán devueltas a las aguas de la Bahía de Cádiz, a la que tan estrechamente vinculadas han estado su vida y su obra. En el Puerto de Santa María, localidad de la que era además alcalde honorario, se declararon tres días de luto y se le rindió un homenaje popular.
Fuente: Enciclopedia Microsoft Encarta 99

Te espero - Charles Aznavour

Jorge Aliaga Cacho en Edimburgo













Pasa el tiempo y sin ti no sé vivir...
La razón es,
para mí siempre sufrir!
Y ahora el viento al pasar,
me da a entender...
Que en la vida sólo a ti
esperaré...!
Yo recuerdo tu mirar
y tu besar!
Tu sonrisa bajo el sol primaveral
Estoy solo sin saber lo que tú harás...
En mi alma hay dolor al esperar...
Ven a mí,
Ven, no tardes más,
ven por favor, te ruego yo!
No podré esperar...
Ven a mí...
Yo quiero saber, si has de venir,
por fin así, dímelo amor...
Es la vida que envejece sin piedad,
más mi amor siempre será eternidad!
En mis blancas noches tú revivirás!
El recuerdo de mi amor, al despertar...!
En mi mente siempre como un altar...
Y tu rostro grabo en mí para soñar!
El momento ha de llegar muy pronto ya...
Y veré la realidad al despertar!
Ven,
ven a mí...
Ven,
ven, no tardes más...
Ven por favor,
te ruego yo!
No podré esperar!
Ven...oh! ven a mí!
Yo...
Yo quiero saber si has de venir,
Por fin así!
Dímelo!
Amor!

12 de septiembre de 2013

Lady Diana del Sur


Jorge Aliaga Cacho en Escocia


Por Jorge Aliaga Cacho


Hizose tarde la vida,
sinuosidades,
orbitan mis sentidos,
contorneada Luna.

Noche clara tus versos
sobre mi cuerpo,
sentada estás
al borde de mis caricias.

Azabache brillo de tu pelo,
henchidos de luz
tus senos son embelesos,
albura de amor
azuzando la vida.

Gloria Caceres Vargas: una vision propia del idioma de los incas



Gloria Caceres Vargas


GLORIA CACERES VARGAS, en una entrevista, conducida  por Lenin Solano, propone un quechua literario donde se incentiven las traducciones de textos. La entrevista se realizó el 12 de agosto de 2013 en Paris.


El dia de hoy en diario EL COMERCIO, edición digital, se registran conceptos que pueden ser una invitación para ver y escuchar el video que, sobre el tema, muestra la entrevista hecha a la profesora, poeta, escritora y academica, GLORIA CACERES VARGAS: La nota se titula:
"El quechua muere de vergüenza en el Peru".
 
“El castellano tiene más prestigio social, es la lengua de la gente culta, y esto lleva a la marginación y exclusión de quien no lo habla bien”, sostiene la nota.
"Es cierto que la cultura de las montañas peruanas ha invadido los conos de Lima y ciertas fiestas y símbolos andinos están ahora presentes en la vida urbana, pero ello no ha ido acompañado por un resurgir de la lengua".
Modesto Gálvez lo resume de manera gráfica: “El quechua ha ido retrocediendo sin parar: primero de la calle a la casa, y después de la casa a la cocina”.
Invito a disfrutar de esta entrevista hecha a GLORIA CACERES VARGAS.  Estoy seguro que contribuirá efectivamente al debate sobre este interesante tema.

Para ver la entrevista haga un click en el siguiente enlace:

http://youtu.be/9uNJ3JZ0vWQ

11 de septiembre de 2013

20 ESCRITORES MÁS EMBLEMÁTICOS

20 ESCRITORES MÁS EMBLEMÁTICOS EN LA REGIÓN LAMBAYEQUE-PERÚ
Nicolás Hidrogo Navarro




Por Nicolás Hidrogo Navarro.



Cuando no se investiga, ni  se conoce ni se lee, se suele caer en las fáciles y cómodas  opiniones que no existen literatura ni autores en un espacio geográfico, se mata la memoria del pasado y se condena a vivir en el olvido a los que fueron e hicieron su momento parte de la historia.

En la región Lambayeque existe toda una roca tradición de autores que han contribuido con poemas, cuentos, novelas, ensayos investigaciones. Lamentablemente sólo un 5% de todo este caudal literario está editado y mucho menos conocidos y leídos. No solo se desconoce en el sistema escolar sino en aquellas nuevas generaciones que suelen caer en el síndrome adánico y de la autosuficiencia: “Soy el iniciador de todo y no necesito leer a autores pasadistas y provincianos”.

            El caudal poético y narrativo ha tenido en cada época un baluarte, alguien que le dio brillo y garbo y que probablemente sea poco conocido hoy: cada nueva generación se le ocurre matar a la anterior, como una costumbre hereditaria, con la cándida esperanza de ser los únicos, el relativismo histórico solo recogerá las mejores voces que impliquen textos de calidad humana, lingüística, estética y que deberán ser otros y no el propio autor que así se autoelija.


DIFUNTOS



1.- EMILIANO NIÑO PASTOR* (Lima, julio 21 de 1845-Motupe febrero 11 de 1931).
Vate clásico, cultivador de romanticismo lírico en la zona de Motupe y que dejó un legado fundamental en el estudio de las letras lambayecanas. Fue toda una celebridad en su época de principios del siglo XX.
Conocido con el seudónimo de MAGIN, o tímidamente las iniciales de E.M. en todos sus escritos, Emiliano Niño Pastor es la figura epónima y oculta de las letras lambayecanas más postergados. Vivió y trabajó en las aduanas de Pacasmayo, Pimentel y Eten. Doblemente coronado con los laureles de oro: (primera coronación plaza de Motupe 28 de julio 1926), (segunda coronación, Chiclayo octubre 12 de 1926- Cinema Teatro Pahte). Ambas coronaciones se dieron en un apoteosis total, diríamos fue el suceso cultural del año y el entusiasmo era atronador, tanto en Motupe en plenas fiestas patrias y ante una numerosa multitud que lo aclama, como en Chiclayo en el club "Unión y Patriotismo".

En la poesía de Emiliano Niño se respira la originalidad intimista, la correspondencia entre su vida y su obra, el afán humano del regresar y añorar la niñez como época inspiradora y dorada. Es el bardo popular de extracción noble. Es el trotamundos que serenamente contempla la vida a través de los versos. Es el agradecido que invita la composición de sus versos a sus amigos y paisanos.

2. MARIO PUGA IMAÑA* (Diciembre, 30 1915 Trujillo-10 de Julio de 1959 Chiclayo).

Representa el costumbrismo porteño y uno de los novelistas más importantes en la región Lambayeque. Sus afanes políticos lo llevaron a sufrir destierro a México, desde donde macizó su imagen de editor de revistas culturales y ser activo agitador de las ideas de época. Su obra cumbre, “Puerto Cholo”, publicada en México inicialmente en 1955, constituye, contextual e históricamente el precedente de cualquier novela que pueda no estar publicada aún o que esté por escribirse en Lambayeque. No sólo por el carácter de la diacronía de los anales de la novelística, sino porque Puerto Cholo escrita en el pre-boom latinoamericano adelanta y supera la técnica tradicional del reflujo o el fluir lógico de exposición, conflictuación y desenlace, incorporando un nuevo ingrediente de recurso técnico como es el flash back, como estrategia de regresionar al pasado a escarbar acontecimientos de explicación, ensamble y empate con los nuevos hechos actuales y futuros del correlato de la novela, alternando con el tiempo presente del relato propiamente dicho en base a los racontos de los personajes.

3.-CARLOS CAMINO CALDERÓN* (Lima1884 - Trujillo1956).

Es el máximo exponente de la novela costumbrista y tradicionalista lambayecana, el más productivo narratológicamente y uno de los impulsores de la identidad regional lambayecana. Sus textos están llenos de amor a la tierra, a sus costumbres, comidas, tradiciones, fiestas. Obtuvo el Premio Nacional Ricardo Palma en 1949. Entre sus obras más destacables se cuentan: “La cruz de Santiago” (1925), “Anecdotario de los libertadores” (1940), “El daño” (1942), “La ilusión de Oriente” (1943), “Tradiciones de Piura” (1944), “Diccionario Folklórico del Perú” (1945), “Mi molino” (1947), “Cuentos de la costa” (1954), “Los días de Huamachuco, recuerdos del Libertador” (1956).

“El daño” es la obra cumbre de Camino. “El daño” tiene como tema principal la venganza personal de una mujer contra un marido a través de la brujería en la ciudad de Lambayeque. Se encumbra como la mejor novela costumbrista, folklórica y chamánica costeña de todo el Perú. Da cuenta de una visión detallada de las costumbres  lambayecanas desde sus orígenes históricos, tradiciones y fiestas religiosas, idiosincrasia, la situación de su economía gamonalista, abusiva y explotadora, la situación de los negocios basada en la agricultura y exportación  y el folklore del curanderismo. Su amplia visión detallista de la gastronomía, la convierte casi en un tratado de la tradición culinaria norteña, con sus formas de preparar, modalidades, calendarios y zonas de preparación.

4.- JUAN JOSÉ LORA OLIVARES (Chiclayo1902 - Lima1961).

Figura central del Grupo Norte, encarna la vanguardia, el estilo de identidad regional y su amor por Chiclayo en temas jocosos, costumbristas. Sus ideales y afanes políticos le trajo muchos sinsabores, amén de una bohemia autodestructora. Su obra es corta pero intensa. Resalta sus poemarios: “Diánidas” (1925), “Lydia” (1927), “Chiclayo de Juan José Lora” (1955), “Con sabor a mamey” (1962).Su estilo humanista, identificado con los más desvalidos, lo llevaría acentuar su identidad y sabor chiclayanista y ser uno de sus cantores. Su visión y estilo provinciano le granjeó muchos ninguneos propios de los capitalinos. Ya muerto, su obra cobra más notoriedad e interés. Juan José simboliza una época llena de sufrimientos y pendencias políticas. Pero en sus libros queda el más grande poeta que ha tenido Chiclayo sobre su vida y costumbres.

5.- JOSÉ EUFEMIO LORA Y LORA (Chiclayo, 13 febrero 1884- París el 13 de diciembre de 1907).

Poeta de espíritu romántico, conocido con el seudónimo de JELIL Trotamundos, aventurero, del dolor sufriente y el desagarro humano. Simboliza el poeta del sufrimiento y de la inmolación. Su único texto conocido “Anunciación” representa el libro de la transgresión y adelanto de época, mescla de lirico estético y canto social, es uno de las obras cumbres de la literatura lambayecana.

6.- ALFREDO JOSÉ DELGADO BRAVO (Monsefú, 12 marzo 1924-Chiclayo octubre 03 2008).

Don Alfredo José Delgado Bravo fue esa mezcla de lambayecano dicharachero, zumbón, jaranero, alegre, enamorador, picarón y solo él, le sacó brillo al designio de “Chiclayo, Capital de amistad”, del cual es autor de su himno. Poeta, crítico sesudo y refinado, docente entusiasta, asesor literario por convicción, vallejólogo por vocación, sonetista y articulista notable. Pertenece a la generación del 60, asesor del Grupo ALBA y coanimador literario de las tertulias de los 70 junto a Winston Orrillo con el grupo “El río”, en Chiclayo. Su carisma bonachón, amiguero, abierto y coqueto lo hacen todo un patriarca de las letras lambayecanas, por su vida, su obra, su convicción y su don de gente. Tributario de su maestro Dámaso Alonso en la crítica; inyectado de la vallejeneidad trílcica en su poesía y acompasado de este perfume de flores de su Monsefú natal, don Alfredo es el cosmonsefuano más universal y uno de los últimos baluartes del soneto tradicional, fiel seguidor de don Luis de Góngora y Argote, Baltazar Gracián, Lope de Vega y el poderosísimo y cultísimo Francisco de Quevedo y Villegas. Su obra fue abundante: La casa ruana. (1951), Las horas naturales. (1958), “Monetario” (Poesía), La historia intima de la tierra y el mar (1959), “Testigos de Cargo” , “La poesía simbólico – dualista de JELIL” (1981), “Ucronía y biocronía en la lírica de Valdelomar”. (1971) “El universo poético de Eguren”. (1974), "Los Móviles Existenciales de Trilce", etc.


7.- NICANOR DE LA FUENTE SIFUENTES “NIXA”.* (San José de la Bellavista, 16 de septiembre de 1902 - Chiclayo15 de marzo de 2009).

Fue el escritor más longevo activo en el Perú y en el mundo. A sus 107, años aún semanas antes de morir seguía sosteniendo su famosa columna periodística “A propósito” desde donde sazonaba su arte de la crónica y la anécdota. El valor literario de NIXA radica en su sencillez para poetizar y contemplar la vida y quizá construir una historia del pasado, de sus gentes, tradiciones y costumbres, relacionado con la actualidad. Recibió el Grado de Amauta del Periodismo Nacional, además de la medalla de Honor del Congreso de la República del Perú en el grado de Comendador. De estilo alegre bonachón hizo de su vida y su  obra una masa alquímica y un escritor popular de todos los respetos y condiciones. Su obra fue vasta como su vida.  “Las Barajas y los dados del alba” (1938), “La perla de los romances” (1940), “El libro de los tránsitos eternos” (1943), “El aire y otros poemas” (1965), “Huacatil” (1966), “Paisajes para colgar en la pared” (1969), “La broma de los romances y el soneto” (1992), “Jacinto Peje y otras audiencias” (1992), 3 Poemas, donde están incluidos: “El naipe de los vientos”, “Tu casa, tu calle y otros impedimentos” y “El columpio de las horas”. 


8.- ALFONSO TELLO MARCHENA  (Cayaltí 1923 - Chiclayo 1986) "Fuco".

Bardo popular, polifacético, docente, cronista y articulista, folklorista, pintor, musicólogo, investigador, animador y agitador cultural, simboliza el espíritu inquieto y el amor a la tierra, es el más chiclayano de los chiclayanos. Don “Fuco” fue toda una institución del arte popular en la región Lambayeque, una figura ilustrada de consulta rápida, hombre de honor, ha dejado en sus escritos parte de su vida y sus afanes de promoción cultural popular. Nadie como él ha tenido la entrega total por darle a Chiclayo y la región Lambayeque, una identidad propia, un rescate y un revalorar de sus manifestaciones culturales. Personas como este hombre curtido de cultura, son difíciles de volver a ver. Obras como Ángulo del verso y la nostalgia ( Poesía, 1965 ) , Silencios altivos ( Poesía, 1976 ) , Divulgaciones regionales (Poesía costumbrista 1975 - 1977 ), Marineras ( Poesía , 1982 ) y Ventana de Hospital, Fuegos otoñales , Cantares a Chiclayo , Cantos a mi pueblo , Paisajes Lambayecanos, Espinas de Fayque, etc. "Vivir y morir por siempre maestro”, es un texto de homenaje  que recoge lo más selecto de este vate popular.


9.- JUAN DE DIOS RAMÍREZ RUIZ (Chiclayo1946-  Trujillo junio de 2007).

Juan de Dios Ramírez Ruiz, chiclayano él, consagrado a poeta e ideólogo del movimiento continental Hora Zero de los 70, hizo una carrera literaria en el inconformismo contestatario de un contexto de época donde ser rebelde se justificaba por la prevalencia de los gobiernos totalitarios, militaristas y la bipolaridad ideológica mundial de opresores y oprimidos en desproporción rutilante.
La obra de Juan Ramírez se sostiene en una nueva poética de la imagen y del compromiso con los hechos sociales. Sus poemas integrales buscan ser parte de una apuesta por hacer que la poesía sea una trinchera de ideas estética que transforme la sociedad.
Parte de sus libros publicados “Un Par de Vueltas por la Realidad” (1971), Vida perpetua (1978) y Las armas molidas (1996). Es más, en la región Lambayeque existen 3 bibliotecas municipales y sólo en una existe un ejemplar de “Un par de vueltas por la realidad”. Obras que simbolizan un tránsito de época hacia un escritor que abarque la realidad estética, pero también de la cotidianidad de la gente. 

10.- MANUEL ORLANDO UCEDA CAMPOS. (Monsefú, noviembre 13 de 1952 – Mayo 03 de 1987).
Manuel Orlando fue un poeta de compromisos sociales, de acentuada posición ideológica de izquierda. Su arte poética trabajo mucho el verso romántico y la poesía de protesta social. Fue uno de los abanderados de la poesía de los 80 en la región Lambayeque y buscó en  poesía su mejor arma de sensibilización y reivindicación de los derechos sociales. Su poesía de estilo romántica y social es una apuesta por mejorar la calidad de vida y sensibilización humana. Su obra se haya inédita y dispersa en plaquetas y poemas.

VIVOS


11.- VÍCTOR HUGO PARRAGUEZ (17 febrero 1958-?).
 Víctor Hugo Parra es uno de los mayores decimistas que tiene con vida la región Lambayeque. Ferreñafano, bohemio, músico, ha hecho de su vida una novela de décimas y composiciones musicales. Las décimas de Parraguez son estampas de identidad, de ternura, de un filosofar simple y querendón como la del propio ferreñafano. Hay en cada décima una actitud proactiva hacia la vida, critica sin censurar, alumbra sin quemar, dice sin gritar, sonríe sin reír, historiografía e insinúa llegar hacia el alma del pueblo, al que canta desde adentro sin imaginárselo desde un escritorio. Una de sus obras fundamentales que resume su vida y sus dedicaciones es “Décima del alma norteña”. En décimas del alma norteña", se levanta un monumento a la pacartería del espíritu e imaginario popular resondrón, de los dichos de parque y los coqueteos de esquina y rechiflas de chicherío. La autobiografía, el tributo a la tierra, sorna a las moralinas, la apelación pedagógica y reeducadora, la revaloración de la amistad, el flirteo y el canto la chola norteña jacarandosa y coqueta y el consabido orgullo por la identidad y la tierra, representan los ejes temáticos que motivan e inspiran una doblete decimal de octosílabos.

12.- HILDEBRANDO BRIONES VELA (Zaña, 10 de julio 1943-?)
Destacado decimista lambayecano nacido en la ciudad de Zaña y que durante toda su vida se ha dedicado a mantener y difundir la identidad cultural y la reivindicación del afrodescendiente a través del arte popular. Descendiente de afrolatinoamericanos. Cultiva la décima con virtuosismo y encanto. Es autor de más de 200 décimas que se difunden por tradición oral en el Perú entero y en el sistema educativo peruano a través del currículo oculto. Profesor de declamación y director de talleres de creación de décima y de cajoneo. Vive actualmente en la ciudad de Chiclayo. Sus obras publicadas son: “A Lundero ledá Zaña” (1995), “Así es la ciudad de Zaña” (2002), “Cayaltí dulce canto al mundo” (2005), “El candil del norte” (2009).
Brando, como se le conoce cariñosamente, es uno de los decimistas mas celebrados. Sus décimas son motivos permanentes de recitación. No hay concurso de poesía o décima que no tenga un poema de este bardo popular. 

13.- RAÚL RAMÍREZ SOTO (Caleta de Pescadores de San José (Lambayeque)  julio de 1939- ?).
Poeta, decimista, docente e intelectual lambayecano a carta cabal. Su perfil literario se ha caracterizado por su amor a la literatura infantil y el cultivo intenso de la décima de característica festiva y humorística. Es uno de los más refinados poetas para niños por su pluma suave y diáfana. Eximio autor de décimas de pie forzado, libres, de punto fijo. Sus aportes literarios han merecido sendos trabajos con fines de titulación profesional en post grado.
Algunas de sus obras destacan con brillo propio: “Por amor al arte”, “Vea Ud. eso…”, “Cuchohambra”, “Chibiricoque”, “Cochiyape”, “Tero Tero”, “Tata, Tata…”, “Adió”, “Quisicosas”, “La yapa!, “Corte parejo”, “A mi manera”, “El quitapenas”, “De mi cosecha”, “R con R”,
Raúl Ramírez Soto ha hecho de la décima su insignia y blasón. Y en cada décima hay un tema que puede ser una autobiografía, una crítica a una actividad, a un personaje, señalamiento de alguna retorcida costumbre, filosofía y saber popular, dichos y contradichos, sociolectos, descripción de costumbres y tradiciones. La décima cumple en Raúl Ramírez Soto un abanico de posibilidades temáticas y una manera de zaherir, cual ortiga picalona, a la sociedad de su tiempo, a los personajes que están en la conversa popular y que al ser denostados de manera acre, Ramírez Soto los transforma en una décima festiva y picaresca que sin lacerar ni hacer llaga, exacerba y genera un cuestionamiento sutil a las conductas y vicisitudes humanas. En otra variante de sus tópicos temáticos, su décima busca rememorar y mantener en vigencia las costumbres y la identidad local, la chiclayanidad, usos y tradiciones, giros idiomáticos localistas.

14.- ERNESTO ZUMARÁN ALVITEZ (Chiclayo,1969-?).
Representante de la generación del 90. Fue miembro del grupo literario “Argos” de Lambayeque. Abogado, poeta. Ganador de varios premios regionales y nacionales. Su poesía transita entre el cosmopolitismo estético, la reflexión filosófica, un sistema de imágenes caóticas cargada de semanticidad existencial. Su arte poética explora los aspectos íntimos del yo y su cosmovisión lírica. Es el mejor artífice y representante de los 90 –junto a Luis Yomona Yomona- por la madurez de su verso y la profundidad de su estilo. Cultiva también el cuento. Ha publicado “Todavía el paraíso” y tiene inéditos,  De prófugos y vigilias, Las ciudades sin nombre (poemas en prosa) y Libro del Umbral. En narrativa, el libro de cuentos Ninguna historia que contar y la novela corta Las últimas tinieblas.
Zumarán es un poeta muy sensorial y volitivo por sus textos, su estilo se caracteriza por su exotismo y  a veces por un estructuralismo barroco en la construcción de sus imágenes.

15.- ANDRÉS DÍAZ NÚÑEZ* (01 de diciembre de 1943, Chames-Chota-Cajamarca- ?).
Poeta, narrador, docente universitario. Representante de la generación del 80. Es el escritor andino que lleva su literatura, recuerdos, nostalgias a la ciudad y construye sus historias a partir del recuerdo híbrido de su nuevo geográfico vivencial y los recuerdos de su tierra natal. De estilo llano, destaca en la prosa, en la novela y el cuento, aborda sus historias en sus aspectos  más anecdóticos. Entre sus obras más destacadas tenemos: "Piedra dura y corazón sensible", "Los hombres que parecen sombras", "Rastros Sangrantes", “El doctor Crudel", "Paredes de viento".
Andrés Díaz encarna el andino que viene a la ciudad a generar su propio desarrollo personal, a buscar sus lectores y encontrar su propia identidad y sincretismo: la mente en su tierra natal y su cuerpo en una nueva ciudad cosmopolita. Vino a encontrar su oportunidad y la encontró con lectores y el afecto de los lambayecanos.

16.- JAVIER VILLEGAS FERNÁNDEZ* (La Torre-Cajamarca-Perú 1955?).
Docente en la especialidad de Artes Plásticas y Psicología. Villegas destaca en la poesía para niños y en la poesía amorosa. Su trabajo docente como tallerista y conferencista lo ha llevado en varias oportunidades a Ecuador, representado al Perú. Su poesía infantil es tierna, musical, dulce y busca sensibilizar el alma de los niños mediante historias que cantan la alegría. En su faceta de poesía para adultos, su poesía romántica tiene bastante lirismo, profundidad temática. Villegas encarna también el escrito andino que buscó en la urbe  sus lectores y los encontró mucho más allá de las fronteras locales. De espíritu sosegado y bonachón, Villegas hace carne de su poesía en perfecta congruencia entre lo que Scribe y es.  Entre sus obras más resaltantes tenemos "La luna cantora", "Rimando la alegría", "Repertorio de ternura", "La flauta del agua", “Sapito Sapón”, “La rana Anita”, “El amor es más” y su nuevo libro “Transgresor de sombras”.

 17.- CARLOS BANCAYÁN LLONTOP (Chiclayo, 1943-?).
Poeta, docentes, conferencista, articulista, narrador, eximio maestro de ceremonia, Bancayán es un buceador profundo de la filosofía del alma y la esencia del ser. Es un poeta filosófico, de arraigo existencial. Ganador de los Juegos Florales inter Universitarios de Lambayeque (poesía, 1965) y del concurso Poeta Joven de Chiclayo (poesía, 1966). Bancayán es el poeta de la ciudad, de la urbe. Existencialista por convicción y humanista por tradición. Hay en su poesía un intento por sondear los vericuetos del alma humana.
Entre sus obras publicadas tenemos: "Poemas Dispersos"  (Poesía, 1975), "Sentidumbres: la costumbre de sentir"  (Poesía, 1979), "Pastor de Colibríes"  (Poesía, 1994), "Las Formas"  (Cuento, 1998), "Acantilado" (Poesía), "El enviado" (Novela), "El vestido era azul" (Teatro), “Pétalo Canario”, “Poliedro”.

18.- MARIO GASTELO MUNDACA* (San Juan de Licupís-Chota-Perú 14 de setiembre de 1944-?).
Maestro, abogado, novelista y poeta. Obtuvo dos premios: Juegos Florales 1980, con Bajaron al Valle, y otro, en el certamen Nor Peruano 1983, con Nubes en el Viento. Ha escrito una trilogía novelística con el título general “El Trianto Real”.
Su obra se caracteriza por reflejar la migración andina hacia la costa, sus personajes generan el efecto nostalgia dentro del nuevo escenario. La novelística de Mario Gastelo revela un constante movimiento migratorio no sólo de su personajes, sino el fluir mismo de la narración se le equipara y da la sensación que en las tres novelas hay un trasvase emocional andino hacia las ciudades costeras en búsqueda de oportunidades de éxito. Son novelas que cuentan la historia migratoria de sus personajes hacia la ciudad, con todas sus peripecias, sus anhelos, frustraciones y con algunos insalvables triunfos.
Don Mario es un narrador andino de la nostalgia y un poeta de la tristeza.

19.- VÍCTOR CONTRERAS ARROYO* (Santiago de Chuco-Trujillo-1950-?).
Docente, poeta, actor de teatro, fundador del grupo NEPER. Estudió su educación primaria en Trujillo, secundaria en el Melitón Carbajal de Lima, Ciencias Sociales en la UNMSM y arte dramático en la Escuela Nacional de Teatro-Perú.
Contreras es el alma del teatro neperiano y unos de los impulsores de la literatura de compromiso, de responsabilidad ética, social y política del creador.
Dentro de sus obras tenemos: “El hombre que es hombre” (Lima,1971), “El puerto de tus ojos” (1974-Chimbote), “La tuerca de la gran máquina” (Chimbote, 1984), “La danza del sol” (Trujillo 2000), “Canto de amor antes que muera la luna” (Lambayeque, 2000) y “Ojo de mar” (Lambayeque, 2011).
Contreras maneja un lenguaje metasignificativo, construcciones endocéntricas donde lo que prevale no es la palabra aislada y desconexa, sino le interesa el signo, la metáfora altisonante del repentismo y disloque lingüístico, sembrar en el lector la reiteración temática, generar conciencia universal de los problemas que agobian al planeta: guerras, destrucción del ambiente natural, deshumanización de la civilización, corrupción, miedo, muertos, enfermedades, violencia social y hasta un proceso mismo de involución del ser humano.
Contreras simboliza el poeta que a sus convicciones personales le añade sus convicciones sociales y culturales.

20.- GILBERTO MAXE SUXE*(Tostén-Pulán,Santa Cruz-Chota-Cajamarca, 1957-?).
Docente y narrador. Es otro símbolo del alma andina. Narrador polémico por sus interioridades sexuales en sus argumentos y el diálogo de sus personajes. Sus obras más representativas son “Los tres consejos”, “Diálogos de las infelices”.
Su obra tiene un perfil narrativo que explora el alma humana, los problemas sociales y de convivencia.

Este no es el parnaso literario completo, pero sí aquellos que en su momento significaron lo mejor en su época. Los escritores se esfuerzan por trascender y será solo su obra, su ejemplo y su condición humana y el favor del lector el que finalmente lo ubique en el sitial que se merece. No es buena cosa, ni dable ni ético que forcemos a otros a ser considerados como tal, solo para satisfacer el ego. El prestigio de un escritor se construye con su obra, pero también con su vida y ejemplo. La sociedad le exige a los escritores estar a la altura de la historia y esta les pide: seriedad, madurez, proactividad; el estrambotismo y las poses alucinadas quedan solo son para el circo del grupo momentáneo. 
(*) De los 20 elegidos, 09 escritores entre vivos y muertos no han nacido necesariamente en Lambayeque, pero vivieron mucho tiempo, no menos de 15 años, suficiente como para adquirir la lambayecanidad y la gratitud para dejar constancia que no se necesita haber nacido en una tierra para dejarle todo el empeño y esfuerzo. Digno ejemplo por ellos que nunca reclamaron su lambayecanidad y a veces hasta fueron ninguneados o tomados despectivamente como foráneos.
fuente:
http://mariogastelo.blogspot.co.uk/2012_07_01_archive.html